Pretty and dangerous Claudine by Barbara Palmer

Pretty and dangerous Claudine by Barbara Palmer

Auteur:Barbara Palmer [Inconnu(e)]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Erotica
Éditeur: J'ai lu
Publié: 2015-01-06T23:00:00+00:00


L’air s’était rafraîchi quand Claudine et Andrei regagnèrent le port en hors-bord, et ils ne furent pas épargnés par les gouttelettes projetées par le sillage de l’embarcation.

— Tu as froid ? demanda Andrei en la voyant frissonner.

Il ôta sa veste et la posa sur les épaules de la jeune femme. Elle se laissa aller contre lui, profitant de la chaleur de son corps. Les lois françaises prohibaient le port d’armes, et Andrei ne portait pas son holster d’épaule habituel.

— Tu dois te sentir un peu nu sans ton revolver, dit-elle.

— Pas vraiment, répondit-il avec un petit rire.

— Tu as vu le yacht noir qui est passé près du bateau, tout à l’heure ?

— Oui. Mais je n’ai pas réussi à discerner le visage du type avec les jumelles ; il faisait trop sombre.

— Il m’a paru… menaçant, d’une certaine façon. Effrayant. Mais c’était peut-être juste un voyeur innocent.

— Le problème est là. On ne peut jamais en être sûr, et on se met à soupçonner tout le monde. C’est précisément ce qu’espère ton corbeau : t’entretenir dans un état de peur permanent.

Le poids de toute la tension qu’elle avait accumulée s’abattit d’un seul coup sur ses épaules.

— Je ne peux pas continuer comme ça, Andrei.

Il ne répondit pas tout de suite et sembla contempler la surface noire de l’océan, impénétrable dans la nuit.

— Je ne pense pas qu’on doive attendre encore longtemps. Les choses vont forcément arriver à leur point de dénouement, et ce moment est sans doute proche.

Alors que le hors-bord approchait du débarcadère, et avant que Maria ait le temps de répondre, elle vit le bateau noir amarré au quai, silencieux, toutes lumières éteintes. Ses occupants étaient soit endormis, soit partis en ville pour une nuit de débauche.

— Vous ne sauriez pas à qui appartient ce bateau ? demanda-t-elle à l’homme qui tenait la barre du hors-bord.

Ce dernier jeta un coup d’œil au bateau et éleva la voix pour se faire entendre par-dessus le bruit du moteur.

— Oui, à un ami à moi. J’ai souvent bossé pour lui – ils engagent du personnel en extra quand les grands yachts débarquent. Celui-là est loué à un Américain pour la durée du festival.

— Vous connaissez le nom de l’Américain ? lança Andrei d’une voix tranchante.

— Bill Smith, répondit l’homme avec un sourire ironique. M’étonnerait que ça soit son vrai nom, hein ? Il doit être parti, à l’heure qu’il est. La location du bateau prenait fin ce soir. Je peux vous dire qu’il a payé un sacré paquet de fric pour l’avoir. Bien plus que nécessaire. (Il vrilla l’index contre sa tempe.) Encore un gogo. L’argent, ici, c’est comme l’air. Ceux qui le respirent n’en ont jamais assez.



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